Huis clos

de Jean-Paul Sartre
par le Théâtre du Projecteur
mise en scène de Jean-Gabriel Chobaz
du 6 au 25 janvier 2009
jeu : Khani Hamdaoui, Véronique Montel, Jean-Gabriel Chobaz, Stéphane Rentznik

mise en scène & scénographie : Jean-Gabriel Chobaz
lumière : Gazus Gagnebin
construction décor : Atelier Arrière-Scènes
peinture & graphisme : Pitch Comment & Caroline Tedesco
costumes : Madeline Golay
maquillage & sculpture : Nathalie Mouchnino
coiffure : Dominique Jaquet
conseiller musical : Félix Bergeron
régie : Denis Waldvogel

Ni Garcin le publiciste, ni Inès l'employée des postes, ni la mondaine Estelle ne peuvent se réfugier dans un duo amoureux et encore moins dans la solitude, c'est l'éternité d'un enfer à trois. Sartre, dans cette pièce du théâtre de l'absurde, nous donne à entendre et à voir un enfer démystifié (sans bourreau, sans pals, ni grils) et qui n'est constitué que de la puissance des désirs des autres. Chaque personnage est maître de ses actes et de son destin, pour le meilleur comme pour le pire.

« On meurt toujours trop tôt ou trop tard » Inès
« Le bourreau, c'est chacun de nous pour les deux autres » Garcin
« Ça m’est égal, lâche ou non, pourvu qu'il embrasse bien » Estelle