Il faut parfois se servir d’un poignard pour se frayer un chemin

de Roberto Alvim
Compagnie Marin
mise en scène de François Marin
du 23 octobre au 11 novembre 2007

jeu : Caroline Althaus, Severine Hirondelle, Virginie Meisterhans, Isabelle Tosic, Virginie Lièvre, Marc Mayoraz, Raoul Teuscher, Frédéric Lugon

mise en scène : François Marin
stagiaires de mise en scène : Lucie Rausis et Christophe Burgess
scénographie : Elissa Bier
créateur lumières : William Lambert
environnement sonore : Christophe Fellay
régie générale : Jérôme Ingravallo
costumes : Scilla Ilardo
administration : Gwénaëlle Lelièvre

Afin de relancer une économie en stagnation, le secrétaire d’Etat à la Sécurité publique et un entrepreneur de construction décident de donner le jour cyniquement à « la plus grande frayeur des nations développées », qui est aujourd’hui « du dernier cri » : le terrorisme.

Ils chargent une jeune femme, Minnie, de recruter les membres qui fonderont cette cellule révolutionnaire. Les raisons d’y adhérer sont diverses : « Nous étions le moyen par lequel on pouvait donner un sens à toute une gamme de haine, de frustrations et d'hystérie ; la Cellule révolutionnaire Club Mickey était un robinet pour vider l’angoisse de tous les enfants de la classe moyenne de Rio de Janeiro ! »

Il faut parfois se servir d'un poignard pour se frayer un chemin, raconte avec un humour décalé une action qui se déroule dans le tranquille Brésil de 2003 : la création et les errances d’un mouvement terroriste dont le projet révolutionnaire est d’assassiner dix personnalités du Show Business. La pièce décrit avec beaucoup d’ironie les valeurs contemporaines, créées par la télévision ou les grandes firmes du disque.