Jack l’Éventreur

5 au 24 janvier 2021 (horaire spécial)

6 janvier 19h, 7 janvier 21h, 8 janvier 19h, 10 janvier 19h, 12 janvier 19h, 14 janvier 21h, 15 janvier 19h,
17 janvier 17h, 19 janvier 21h, 20 janvier 19h, 22 janvier 21h, 24 janvier 19h

d’après le recueil de Robert Desnos
coproduction : Cie Théâtre du Projecteur et Pulloff Théâtres

réécriture et montage : Jean-Gabriel Chobaz avec la collaboration de Stéphane Rentznik
mise en scène et scénographie : Jean-Gabriel Chobaz
musique : Jérôme Baur
look scénographie et accessoires : Antoinette Baira
construction décor : Atelier Arrière-scène
lumières : Jean-Denis Gagnebin
univers musical : Stéphane Rentznik
maquillage : Manux Olivet Pellegrin
costume : Scilla Ilardo
vidéos, technique, régie : Patrick Guex
chorégraphies : Marco Cantalupo
photos : Valdemar Verrisimo
remerciements : Yves Sarda, Florence Quartenoud, Tania de Paola, Nathalie Mouchnino et Roman Detroyat

avec : Stéphane Rentznik

Le film Split nous conte l’histoire vraie de Billy Milligan qui souffrait d’un trouble dissociatif de l’identité, en effet, plusieurs personnalités habitaient le corps et l’esprit de cet homme. Sur la scène du Pulloff notre Jack sera habité par huit personnages différents.

JACK l’enfant :
"J’ai 10 ans et je m’appelle Aaron. Mais mon surnom c’est Jack ! Moi, J’aime mieux ! Avec ce qui me sert de parents, nous avons fui les pogroms russes dans les années 1865, pour nous installer à Londres. Mon père est médecin, plutôt vétérinaire..."

Maintenant une voix d’homme se mêle à la voix de l’enfant qui peu à peu disparaît.

JACK l’éventreur :
"… c’était un homme violent, un barbare, un alcoolique et toujours absent. Ma mère était une femme dure, exigeante, tyrannique et sans cœur. Elle me haïssait. Le peu d’affection qu’elle avait était uniquement donnée à sa grosse chatte noire nommée Baba Yaga; nom d’une horrible sorcière russe. Une nuit de pleine lune je l’ai égorgée et éventrée… La sale bête ! Je voulais sentir ce que cela faisait de tuer, d’être puissant… Je voulais aussi faire souffrir ma mère. Me venger de son manque d’amour. J’ai aimé… j’ai aimé cette rage. J’ai mis le collier en cuivre de baba Yaga dans une petite boîte… Je débutais ma collection."

On entend un rire d’enfant.

"Le jour, je suis un garçon amical, attentif, je suis un garçon ordinaire. Le soir, je suis un garçon extraordinaire. Je suis en chasse."