Je suis Domino

de Michel Moulin
Gangster Prod

avec
Florence Quartenoud et Stéphanie Schneider

texte et mise en scène : Michel Moulin
costumes : Coralie Chauvin
eclairages/conduite : Nidea Henriques
maquillages/coiffures : Viviane Lima
administration : Claudine Corbaz

Domino est jeune. Elle est belle, rebelle. Toxico, aussi. Elle s’est fait jeter de quatre collèges. Elle a été mannequin. Elle est chasseur de prime – la première et la plus célèbre chasseur de prime de la Côte Ouest. Elle a sa photo dans les journaux et les journaux racontent son histoire. Les autorités l’accusent de trafic de stupéfiant. Ils l’ont arrêtée près du pick-up criblé de balles – dans le coffre, sept kilos de coke. Elle était à demi inconsciente – choquée, contusionnée. Les autres sont morts. Ou blessés. Ils l’ont enfermée dans une salle. Avec une psychologue – interrogatoire préalable. C’est là que la pièce commence – quand la psy reprend l’interrogatoire pour la quatrième fois. Depuis le début. Il faut dire tout. Tout. De l’aube au lever du soleil – presque en temps réel – les deux femmes s’affrontent. L’une, jeune, rebelle, qui création croit n’avoir plus rien à perdre. L’autre, expérimentée, super-pro, qui doute soudain quand elle entrevoit une autre face du monde. Avec la fatigue des corps et celle des esprits. Avec la soif. Avec le ras-le-bol.