Et la démocratie, bordel !
d'Oscar Castropar la Compagnie Théâtre du Monde
mise en scène de Doris Naclerio
du 27 mars au 5 avril 2009
jeu : Michel Gilliéron, Rémi Pous, Pascal Schopfer
texte : Oscar Castro
mise en scène : Doris Naclerio
lumière : Laurent Beroule
musique : Jacques Perroud
maquillage : Sorana Dumitru
costumes : Ester Montaldo
construction : Francine Margot
aide aux cascades : Jan Fantys
administration : Isabelle Otz
«Tout ça est très simple
Jouons à ce que lun de nous soit Roi Roi ! Oui Roi ! Pendant une semaine lun de nous est Roi et lautre son
son domestique
son vassal
son boy ! Lun ordonne, et lautre obéit. Et puis la semaine suivante on échange les rôles. Et pourquoi ? Comment pourquoi ? Pour être Roi, Nafle ! Je gouverne cette semaine avec tous les pouvoirs. Bien sûr, ce jeu est sérieux. Une promesse est une promesse. Pas question de se débiner. Tes daccord, Nafle ? Naturellement, après ce sera ton tour. Et pourquoi toi en premier et pas moi ? Pourquoi ? Oui, pourquoi ? Cest une excellente question, je te remercie de me lavoir posée
parce que
cest moi qui ai eu lidée en premier. Cest comme quand on se lave les dents. Qui utilise la brosse à dents en premier ? Moi Pourquoi ? Parce que cest la mienne ! Exactement. Cest toi qui las trouvée dans la poubelle. Maintenant, cest mon idée
Donc, je suis le Roi le premier et ensuite, ce sera ton tour. Bon daccord. Bon daccord Majesté, tu dois dire.»
Lauteur analyse les grands systèmes politiques avec beaucoup dhumour, de poésie et sans aucune amertume.
Il traite avec sagacité de linjustice, des abus de pouvoir, de la discrimination. Il le fait avec sourire et simplicité. Son univers est drôle, touchant, pertinent et humain.
Les trois personnages attachants et loufoques de cette pièce nous emmènent dans ces réflexions universelles. Cest avant tout une farce où des clowns, sorte de clochards célestes, nous invitent, entre bouffonnerie et poésie, à faire un voyage dans limaginaire où tous les possibles se rejoignent.