Déjeuner chez Wittgenstein

de Thomas Bernhard
mise en scène de Martine Charlet
Théâtre de l’Etram
du 20 septembre au 9 octobre 2005
avec : Corinne Frimas, Anne Vouilloz, Thierry Pillon

traduction française : Michel Nebenzahl
mise en scène : Martine Charlet
décor : Jean-Luc Taillefert
costumes : Machteld Vis
lumières : Eric Zollikofer
sonorisation : Frédéric Morier
régisseur : Boudy
maquillage : Suzanne Pisteur
coiffure : Reiner Wilhelm
construction du décor : Mario Medana
peintre : Sybille Portenier
photographe : Mario Del Curto
graphiste : Sophie Rubin

Deux soeurs, comédiennes de leur état, sacrifieront-elles leur philosophe de frère sur l’autel de la folie ?
Une allégorie de la vie et de sa fin vitriolée sous la plume provocatrice de Thomas Bernhard.
Gare aux profiteroles, elles sont assassines !

Martine Charlet privilégie depuis toujours des textes qui mettent en jeu la condition de l’être humain, ses élans, ses sentiments et ses zones obscures. Pour elle, il s’agit avant tout de parler aux spectateurs de thèmes universels, qui les touchent directement, et ce à travers de grands auteurs de la littérature.
Une parabole sur l’enfermement physique et mental et sur le double de tout être humain se déploie au fil de ses mises en scène (dont L’Arriviste de Stig Dagermann 1999, La Sonate des spectres d’August Strindberg 2002, La Musica Deuxième de Marguerite Duras 2003, La Fausse Suivante de Marivaux 2005, Théâtre de L’Arsenic et Le Pélican d’August Strindberg, Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E).
Masculin et féminin, honnêteté et traîtrise scandent les explorations des relations père et fils, homme et femme.