Hedda Gabbler
de Henrik Ibsen
Compagnie Voeffray-Vouilloz
mise en scène : Joseph E. Voeffray & Anne Vouilloz
du 29 avril au 18 mai 2014
avec
Felipe Castro, Julie Cloux,
Marco Facchino, Michel Voïta,
Anne Vouilloz, Christine Vouilloz
assistante : Sofia Verdon
scénographie : Daniela Villaret
assistant : Michel Carlen
costumes : Sophie Haralambis
lumières : Jean-Pierre Potvliege
maquillage et coiffure : Johannita Mutter
technique et régie : Patrick Guex
administration : Claudine Corbaz
Avec Hedda Gabler, Ibsen invente un rôle de femme qui
compte parmi les plus aboutis et les plus profondément
théâtraux du répertoire.
Ni psychologie, ni sociologie encore moins une icône
féministe, mais alors quoi ? Hedda est le nom d’une certaine
tragédie de la culture. Celle qui se joue à la fin du
19ème siècle et qui se rejoue encore aujourd’hui. Alors
Hedda Gabler une figure tragique ? Sans doute mais
aussi une impasse de l’instinct, un être pulsionnel pris au
piège de l’ennui et de la déréliction.
Beauté, intelligence et dons qui par frustration ne produisent
que le mal. Hedda, dans sa malfaisance, est une
vraie héroïne tragique. C’est un destin à l’horizontal, un
instinct qui fait face, une révolte si essentielle qu’elle en devient
sans objet, vaine et absurde comme toute existence.
On peut rêver d’une Hedda Gabler en serial killer et le
juge Brack en ange exterminateur ...