Le Pélican

(précédé de L’île des Morts)

10 au 29 mai 2016

d’August Strindberg

production Cie Monsieur Bovary

traduction et mise en scène : Pierric Tenthorey
création lumières : Nicolas Mayoraz

avec Claude-Inga Barbey, Doris Ittig, Sophie Pasquet-Racine,
Jérôme Giller et Pierric Tenthorey

Sur l’île des morts, un homme décédé observe (ou imagine) sa famille encore en vie. Il a laissé une lettre à son fils dans laquelle il accuse la mère et le gendre d’être responsables de sa mort, intrigue rappelant bien sûr celle de Hamlet. La méridienne, sur laquelle il a expiré, se balance parfois étrangement. Au-delà du drame psychologique, c’est un cauchemar brûlant, mordant et mêlé d’ironie.
Strindberg, considéré comme le « Shakespeare suédois », a laissé inachevée L’île des Morts, dans laquelle une autre pièce devait être jouée. Après avoir abandonné le projet, il écrit Le Pélican qui, bien que devenue une pièce indépendante, correspond parfaitement à l’intention originale de la pièce dans la pièce de L’île des Morts).
Le Pélican est la dernière des « pièces de chambre » (drames intimistes avec peu de personnages) d’August Strindberg. Pièce courte, resserrée, où les personnages n’ont pas le temps pour l’introspection, pressés par leur pulsion de mort qui brûle tout sur son passage.