L'oeuvre de Primo Levi reste attachée à son terrible vécu : la déportation en 1943. Si c'est un homme et La Têve, récits autobiographiques, racontent d'abord le camp, ensuite la libération. Et le pénible retour au pays. Les mots qui s'échappent sont une délivrance vécue comme un salut aussi nécessaire que brutal.

Porté à la scène, Si c'est un homme est un témoignage plus qu'un spectacle. Créé en 2005, puis repris en 2006 au Théâtre du Grütli, il a été vu par plus de 3500 personnes. En ce qui concerne La Trêve, il s'agit d'une création. Ce récit raconte dans les moindres détails le voyge de plusieurs mois de Primo Levi et de ses compagnons "accompagnés" de l'Armée Rouge. L'auteur révèle les ressources merveilleuse d'hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.