Au revoir pour Toujours

Au revoir pour Toujours

3 au 8 août 2021
tous les soirs à 20h

de Fanny Balestro
Cie MUance

Chorégraphie : Sarah Waëlchli
Collaboration artistique : Claudia Saldivia
Costumes : Marie Romanens
Musique et création technique : Félix Bergeron

avec : Fanny Balestro, Félix Bergeron, Sarah Waëlchli

Je pensais écrire sur la mort, je n’ai jamais autant parlé
de la vie.

« Regarde mes yeux ils ne rêveront plus tu le sais ça ?
Ils ne rêveront plus qu’en gouttes de pluie. »
Il appartient au passé, et pourtant il paraît si palpable.
Elle est celle qui reste, se souvient, se débat.
Il et elle sont la séparation, la mort, la colère, la
mémoire, et la pulsion de vie.

« Il y’a des jours où il est trop tôt,
des jours où il est trop tard.
Trop tard pour exister, trop tôt pour se saouler. »
Le sujet de cette pièce est universel. Et humain. Profondément.
Avec sincérité.
Et pourtant rien ici de facile ou d’attendu.
Un cri du coeur et un feu intérieur, rien de plus.

2 monologues ete pull

Churchill, ma mère et moi…

20 au 25 juillet 2021
mardi, jeudi, samedi à 19h,
mercredi, vendredi, dimanche à 21h

de Philippe Cohen
Cie Confiture

mise en scène : Jean-Luc Barbezat
lumières et régie : Jérôme Burdet
système son : Manuel Cohen

avec : Philippe Cohen

Le parcours d’une famille à travers le Maghreb, l’Europe, la Suisse : guerre, intégration, rencontres avec Françoise Hardy, Winston Churchill, Sartre, un kaléidoscope de souvenirs et de projections mentales totalement inadmissibles: la mutation du monde à travers les yeux d’un enfant sévère comme un garde suisse, mais impertinent comme un comique migratoire... Humour et émotion mènent allègrement ce nouveau solo, le tout sur une musique réalisée en direct par le comédien . Après Le Cid Improvisé, La vie de Vivaldi, Candide, Churchill, ma mère et moi … nous propose un coup de chapeau à la vie !
Extrait : « Les British Soldiers de la British Army, c’était les meilleurs ; ils avaient foutu la pâtée au soi-disant renard du désert, le prétentieux Rommel. Dans la peinture psychique que l’on réalisait sur le chevalet de notre enfance, nous avions placé des personnages assez contrastés. Sympathiques, rieurs, courageux, intelligents, héroïques d’un côté. Lâches, sanguinaires, obtus de l’autre… Ensuite, que ce soit en termes d’histoire, de littérature, de musique, de football, de chaussures, je suis resté fidèlement dans le camp britannique… »

Le parcours d’une famille à travers le Maghreb, l’Europe, la Suisse : guerre, intégration, rencontres avec Françoise Hardy, Winston Churchill, Sartre, un kaléidoscope de souvenirs et de projections mentales totalement inadmissibles: la mutation du monde à travers les yeux d’un enfant sévère comme un garde suisse, mais impertinent comme un comique migratoire... Humour et émotion mènent allègrement ce nouveau solo, le tout sur une musique réalisée en direct par le comédien . Après Le Cid Improvisé, La vie de Vivaldi, Candide, Churchill, ma mère et moi … nous propose un coup de chapeau à la vie !
Extrait : « Les British Soldiers de la British Army, c’était les meilleurs ; ils avaient foutu la pâtée au soi-disant renard du désert, le prétentieux Rommel. Dans la peinture psychique que l’on réalisait sur le chevalet de notre enfance, nous avions placé des personnages assez contrastés. Sympathiques, rieurs, courageux, intelligents, héroïques d’un côté. Lâches, sanguinaires, obtus de l’autre… Ensuite, que ce soit en termes d’histoire, de littérature, de musique, de football, de chaussures, je suis resté fidèlement dans le camp britannique… »

Créature Massive

20 au 25 juillet 2021
mardi, jeudi, samedi à 21h,
mercredi, vendredi, dimanche à 19h

de Julien Opoix
Compagnie Dopamine

mise en scène : Dimitri Anzules
collaboration à l’écriture : Karim Slama
lumières : Estelle Becker
régie : Estelle Becker & Armand Pochon

avec : Julien Opoix

Tiré d’une histoire vraie, le spectacle Créature Massive raconte avec humour le tournage épique d’un film d’horreur. Du casting surréaliste, à la première scène où il faillit mourir brûlé, en passant par l’équipe québécoise des effets spéciaux, jusqu’à la sortie du film, Julien projette le spectateur au coeur d’une équipe de tournage en pleine effervescence. Des moments clés de l’enfance de Julien surgissent dans cette réalité. Ce spectacle traite de nos attentes idéalistes, de nos masques sociaux et du regard que nous aimerions que les autres portent sur nous. Lauréat 2019 de la bourse SSA de soutien à l’écriture d’un spectacle d’humour.

Tiré d’une histoire vraie, le spectacle Créature Massive raconte avec humour le tournage épique d’un film d’horreur. Du casting surréaliste, à la première scène où il faillit mourir brûlé, en passant par l’équipe québécoise des effets spéciaux, jusqu’à la sortie du film, Julien projette le spectateur au coeur d’une équipe de tournage en pleine effervescence. Des moments clés de l’enfance de Julien surgissent dans cette réalité. Ce spectacle traite de nos attentes idéalistes, de nos masques sociaux et du regard que nous aimerions que les autres portent sur nous. Lauréat 2019 de la bourse SSA de soutien à l’écriture d’un spectacle d’humour.

Allain Leprest porte un joli nom

Allain Leprest porte un joli nom

12 au 18 août
tous les soirs à 20h

d’Allain Leprest
Cie 5/4

durée du spectacle :1h05

chant : Carine Barbey
chant, guitare : Sacha Maffli
clarinette, basse, ukulélé, mélodica : Jean-Samuel Racine
claviers : Lee Maddeford
arrangements : Lee Maddeford, Jean-Samuel Racine
oeil extérieur : Olivier Périat

Des textes où se côtoient l’amour, l’enfance ou encoreles conditions sociales. Voilà ce qui pourrait résumer, dans les grandes lignes, les chansons du poète, parolier et interprète Allain Leprest, digne héritier des grands noms de la chanson française comme Brel ou Ferré.

Mais avant tout, cet artisan de la chanson parle des gens et du quotidien et raconte des histoires de l’ordinaire qu’il nous tend comme un miroir. 

Ce spectacle musical promet une belle immersion dans la force subtile des mots par la touchante humanité poétique du torturé sympathique Allain Leprest.

« C’est peut-être Mozart le gosse qui tambourine.
Des deux poings sur le bazar des batteries de cuisine.
Jamais on le saura, l’autocar du collège.
Passe pas par l’opéra, raté pour le solfège. »

Où est Charlie?

Où est Charlie ?

1er au 7 juillet 2021

HORAIRES SPÉCIAUX !
TOUS LES SOIRS À 20H

de Tania De Paola

metteuse en scène / chorégraphe / conceptrice : Tania De Paola
compositeur / sound designer : Jérôme Baur
scénographe : Tania De Paola
assistants : Naomie Margot et Olivier Magnenat
créatrice éclairage : Danielle Milovic
administratrice : Sarah Freund
graphiste : Orang Putih
webmaster : Yann Zombeck
agent tourneur : Antonia Winter
vidéaste : David Nguyen
photographe : Brigitte Buhlmann

avec : Frank Arnaudon et Tania De Paola

Ingrid Cornavin, célibataire endurcie à l’humour burlesque et au caractère bien trempé, cherche désespérément l’âme soeur. Entre lucidité et illusion, entre force et fragilité, son destin va valser au rythme de la comédie humaine. Dotée d’un caractère volcanique et d’un sens inné de l’organisation, en mal d’amour mais loin d’avoir baissé les bras, Ingrid écume les sites de rencontres, les « love-coaches », les magazines d’optimisation de vie et toutes les sciences parallèles susceptibles d’améliorer son sort. Malgré cela, elle n’a toujours pas trouvé chaussure à son pied. création création A qui la faute ? A elle-même, aux hommes, au monde, à Dieu, à son karma ? Ou pire... Se pourrait-il que cela ne soit la faute à personne ?

Grâce à un casque audio, le public aura la sensation d’être immergé au cœur des pensées les plus intimes d’Ingrid.

remerciements : Collectif Abordage, Christian Lehni et Giovani Masala

diffusion : Antonia Winter
antonia@abfswissagency.ch

presse et communication : Sandrine Galtier-Gauthey
s.galtier.gauthey@gmail.com

www.taniadepaola.com

Pourquoi donc y a-t-il des fleurs ?

Pourquoi donc y a-t-il des fleurs ?

10 au 16 juillet 2021

tous les soirs à 20h

de Philippe Jaccottet
Théâtre Adèlie 2

durée du spectacle :1h10

mise en scène : Michel Voïta
dramaturgie : José-Flore Tappy
création lumières : Hervé Audibert
scénographie : Nicolas Pahlisch
ingénieur son : Louis Philippe Schneider
régisseur : Zacharie Heusler
assistante : Florence Quartenoud
administration : Claudine Corbaz

avec : Michel Voïta

Pourquoi donc y a-t-il des fleurs ? Sur scène, il y a un homme au travail. Obstinément. Incessamment. Comment dire au plus près cette réalité qui semble en contenir une autre au plus secret d’elle-même ? Par la poésie ? Par la prose ? Dans la continuité de son travail et après l’aventure des « Dire... » Michel Voïta nous fait redécouvrir l’oeuvre du poète vaudois Philippe Jaccottet. Les fleurs sont ses paisibles messagères d’un « autre » monologue création monologue création monde. « La beauté ne saurait être que beauté ». Ses émotions, ses bonheurs, ses éveils d’attention devant un verger d’amandier lui assurent qu’il eût été incompréhensible qu’elles ne fussent pas liées à « une pensée dont le monde matériel renferme et voile le secret. »

Michel Voïta, l’obscure et éclatante beauté de Philippe Jaccottet

On sort ce soir applaudir à tout rompre un comédien-funambule d’exception : Michel Voïta. Le fil entrelacé sur lequel il marche comme dans un jardin de braises fraîches /sous leur abri de feuilles/ un charbon ardent sur la bouche/ jongle et psalmodie, en perpétuelle recherche d’équilibre, ce sont les mots du poète Philippe Jaccottet. Seul en scène, brièvement traversée par son régisseur Zacharie Heusler, le voici dans une chambre « caldérienne » (de Calder, le sculpteur américain), assemblage de formes composé d’un lit avec deux oreillers blancs, couverture grise, une lampe-livre posée sur une petite table, une horloge (numérique), un micro, un mobile. Pour tout dire : Quelque chose de flottant confusément dans ce fond, la halte d'une nuée, ou d'un brouillard heureux.

Dans ce spectacle protéiforme si troublant, si émouvant et toujours surprenant – l’angoisse du gardien de but au moment du pénalty – Michel Voïta alterne les registres : plus bas, plus sombres, plus flamboyants quand le ciel d’un bleu intense se déchire, méditation sur le sens de la vie, récit-rêverie choral et polyphonique tout à la fois qui arrache à son chant l’annonce d’un autre univers. Le bras s’élève, la main s’arrondit et palpe le vide (...) que l'âge rend plus méfiant à l'égard de l'invisible ; parce qu'on commence à voir le travail de la mort de plus près, autour de soi, et en soi. Et l'autre travail, s'il existe vraiment, d'abord il a toujours été sans preuves décisives, et surtout, on commence à se demander comment il pourrait échapper à la dégradation et à la ruine, l'esprit lui-même finissant tôt ou tard par s'affaiblir. C'est cette pensée qu'il faut essayer de soutenir pendant qu'on le peut encore.

Après beaucoup d’années qui, avec à Michel Voïta, ont fait du théâtre une fête sans cesse renouvelée, c’est précisément ce que soutient ce comédien que tout inspire : le bruit du temps, la place de la nostalgie et des jeux d’enfants, la pure transparence d’un éclat lointain qu’un rien n’enchante : la vue d’un verger, d’une pivoine ou d’un amandier, la neige froide de l’hiver.

Tout un monde s’incarne dans ce monologue qui révèle Philippe Jaccottet dans le travail obstiné de l’écriture, ode à la beauté. Et ce questionnement : est-ce que tout est saisissable, est-ce que tout est dicible ? Ce à quoi répond le poète : Quand on vieillit, le regard intérieur se fait myope. On rêve moins. On devient plus avide et plus avare. On vieillit quand on commence à se retourner.

Quelle émotion et quel bonheur que de partager ce retournement, ces mots plus vrais que d’autres qui éclairent le passage – inexorable - du temps.

 
Patrick Ferla